Les chiffres clés du marché francilien au 1er trimestre 2019
Le marché des bureaux
Le 1er semestre 2019 se clôture sur un placement à hauteur de 1,18 million de m², niveau en légère hausse par rapport à 2018. À Paris, la demande des utilisateurs reste freinée par une offre d’une extrême faiblesse, toujours orientée à la baisse.
L’offre en dehors de la capitale est soit stable, soit en très légère hausse. Quelques libérations sont recensées en 2de couronne et des projets sont lancés en blanc en 1ère couronne.
L’indice des loyers des activités tertiaires augmente de 2,2% au T1 2019 selon l’Insee, un niveau élevé au regard de l’historique. Sans surprise, les valeurs augmentent surtout à Paris, en raison des tensions à l’offre. Les loyers moyens faciaux non pondérés sont en hausse de 12% sur un an.
Le marché de l’investissement
Après un début d’année très calme, le 2ᵉ trimestre 2019 a été particulièrement dynamique et ce sont désormais plus de 10 milliards d’euros qui ont été investis en immobilier d’entreprise en Ile-de-France. Ce niveau est finalement en hausse par rapport à un 1er semestre 2018 avait déjà été exceptionnel.
Si les actifs de bureaux restent fortement privilégiés, les locaux d’activités et la logistique bénéficient d’un regain d’activités au cours de ces derniers mois. Il s’agit de marché locatif solide et porté par l’e-commerce. Ainsi, plus de 500 M€ ont été investis au 1er semestre 2019, un volume en hausse de 60% par rapport à 2018. En revanche, les actifs de commerces, secteur en pleine mutation et dont la vacance est de plus en plus élevée, sont boudés par les investisseurs, avec seulement 300 M€ investis (contre plus de 800 M€ au 1er semestre 2018).
Les taux de rendement sont toujours à leur plus faible niveau : 3%, voire un niveau légèrement inférieur pour les bureaux prime, les retails parks et la logistique présentent un taux prime de 4,50% et le commerce atteint 2,50%.
Le marché des locaux d’activités
Le 1er trimestre avait permis au placement d’atteindre un nouveau sommet, le 2ᵉ trimestre ne lui permettra pas de relever à nouveau la barre. Le placement, bien qu’en léger recul sur un trimestre, reste toutefois bien au-dessus de celui observé un an plus tôt sur la même période : 252 400 m² ont été placés.
L’offre future est toujours très restreinte : 314 500 m² seront mis à disposition au cours de l’année à venir, à cela viennent s’ajouter 353 000 m² de projets livrables sous un an après accord. Le manque de renouvellement de l’offre de locaux d’activités et d’entrepôts, combiné à une demande très dynamique en ce début d’année, ont eu pour conséquence une forte consommation de l’offre immédiate.
La frénésie observée depuis quelques mois sur ce marché a eu pour répercussion une augmentation des valeurs locatives, tant sur les locaux d’activités que sur les entrepôts.